Quelques particules naissent aléatoirement dans l’environnement. Elles viennent juste de naître et sont fébriles : pour rendre leur survie possible, il va être nécessaire qu’au moins une interaction se passe. Dans cet environnement, la représentation du lien est double. D’abord, les particules créent des liens entre elles selon des paramètres inconnus du public. Selon le comportement de ce dernier, ces liens sont perçus comme « naturels » ou deviennent envahissants. Les particules sont une représentation métaphorique des innovations émergentes grâce aux rapports avec autrui. Ces formes existent par la relation que le public entretient avec cette espèce apparemment sociable. Les liens deviennent témoins de l’expansion de l’espèce, ils peuvent la mener à son expansion ou même à sa perte…

À quel point avons-nous à nous investir dans l’évolution du vivant ? 

Cette expérience propose au public d’assister à l’émergence d’une forme de vie et de prendre part à son évolution. Il peut être intéressant d’observer la relation qu’il décide d’entretenir avec cette espèce dont il ne connait rien.